Ecriture invention albert camus, la peste
Sujet : Imaginez une interview accordée à Albert camus au sujet de son livre La Peste.
-Journaliste quelconque : Je suis en présence d’Albert Camus. Bonjour.
-Albert Camus : Bonjour et merci pour votre accueil…
-J : Il est tout naturel de recevoir un auteur de votre envergure. (sourire) pour nos lecteurs je vous présente rapidement : vous êtes né en novembre 1913, en Algérie. Romancier, essayiste, dramaturge, nouvelliste, vous avez connu plusieurs grand succès comme L’Etranger, Le Mythe de Sisyphe ; tout deux publiés en 1942, et La Peste publié quant à lui en 1947 dont nous parlerons plus tard. Vous êtes également Prix Nobel de Littérature. Revenons à La Peste. Quels sont les grands thèmes de votre ouvrage ?
-A.C. : Je tenais à aborder de nombreux thèmes comme la maladie et la mort. Pour ça, je me suis beaucoup documenté sur la maladie de la peste, je voulais la montrer de manière la plus réaliste possible avec des symptômes, des termes médicaux, des statistiques ainsi que des chiffres. La mort est très présente, notamment car elle est la conséquence logique de la maladie. Je voulais que ce roman fasse réagir, c’est pourquoi j’ai décrit la mort d’un enfant, qui fait écho à une autre mort : celle qui est rendue par les Hommes. Je parle aussi de la séparation des êtres symbolisée par la clôture des portes d’Oran. Mais pour moi, ce n’est pas seulement un concept abstrait – ou un thème littéraire- il s’agit d’une expérience qui me touche personnellement : j’ai été séparé de ma femme lors de l’invasion allemande. J’aborde aussi un autre thème, celui de l’éternel recommencement parce que le règne de la peste sur Oran se traduit par l’habitude et la répétition. Je l’utilise pour représenter l’absence de sens, un rapport modifié au temps. Je voulais que mes personnages paraissent condamnés à accomplir les mêmes tâches, à ne bâtir aucun projet, à ne connaitre que le présent. En fait, ce rapport répétitif au temps et à