Ecriture poétique pour soi
Les premières manifestations du lyrique remontent à la Grèce Antique, mais ce courant s’éteint puis revoit le jour à partir de la Renaissance. Ce genre littéraire s’épanouit dans une société où la liberté d’expression prime. Il a souvent pour thèmes l’amour, la mort, la joie et la tristesse. Il permet donc aux poètes de livrer leurs pensées. Comme le dit Victor Hugo dans Lettre à Adèle Foucher, « La poésie est dans les idées ; les idées viennent de l'âme. » C’est pourquoi beaucoup de poètes écrivent des textes lyriques. Mais faut-il croire que l'écriture poétique est seulement une écriture de soi ou plutôt une écriture pour soi? Tout d’abord nous verrons que les poètes écrivent dans un but personnel, puis nous nous concentrerons sur les objectifs externes, c’est-à-dire leurs intérêts à écrire sur eux-mêmes. Puis nous verrons qu’ils se servent de ce style pour donner plus d’impacts sur leurs dires et que parfois c’est indirectement qu’ils s’adressent aux lecteurs.
La poésie lyrique est un moyen d'écrire pour soi. En effet lorsque les poètes rédigent leurs œuvres ils s'inspirent de leur propre expérience. En outre ils transposent leurs souvenirs influencés par ce qui les entoure, leurs proches et des images, des odeurs, des sons familiers. Ce qui est le cas dans Il a plu de Léopold Sédar Senghor. Il y évoque sa mère, la mer qui bavait sur les brisants, la fraîcheur des prés... Leurs productions leur permettent de garder des traces de leur passé, et de se remémorer des faits passés. En parlant d'eux-mêmes les auteurs apprennent à se connaître, certains écrivent donc car ils cherchent à découvrir, à savoir qui sont-ils. De plus, leurs textes les aident à exprimer une mal de vivre, un état d'esprit morose qui est exprimé souvent par le registre de la mort comme dans Chant d’automne de Baudelaire avec : « ténèbres »; « funèbres »; « cercueil ...Mais la nature, souvent