Mon cher Pierre de Ronsard,
Votre poème me touche au plus haut point, il m’a réellement ému et je ne saurais comment vous exprimer les émotions qui m’ont traversé, à commencer par la réelle joie de savoir qu’il m’était adressé. Tout d’abord et comme vous le savez, j’admire votre manière d’écrire et votre genre : vous avez de belles paroles. En lisant votre poème j’ai ressentis une belle musicalité. Vos rimes accentuent parfaitement vos dires et créent un rythme très particulier et assez plaisant-je l’admets. De plus, votre ponctuation est parfaitement choisie afin, tout comme les rimes, d’exprimer précisément vos idées…tout cela donne une vraie vie au poème, (malgré l’image peu agréable de la mort que vous faites dans vos derniers vers), je dois vous avouer que c’est votre voix et votre ton que j’entends en le lisant. D’autre part, le cadre que vous instaurez dans votre poème est tout simplement merveilleux, la situation est agréable : une promenade le soir dans un jardin afin de contempler les roses, votre façon de le mettre en place m’évoque un rêve irréel. Aussi, vous maitrisez parfaitement, et c’est une subtilité que j’apprécie, l’art de la personnification, vous donnez vie à tout ce qui vous plait et l’effet produit est unique. Ici la rose m’est apparut tellement vraie : l’évocation de son teint, des plis de sa robe, sa robe de pourpre qui déclose… à travers vos vers j’ai pu assister à son épanouissement. De plus, le paradoxe de la couleur pourpre est ici assez spéciale, en effet c’est une couleur, en plus d’accentuer la beauté de la rose, qui évoque une grande passion comme une profonde douleur, cela m’a beaucoup impressionné à vrai dire, car je partage très fortement l’idée que la passion amoureuse peut aussi conduire à un amour douloureux et votre représentation de cela est fidèle à mes plus secrètes pensées. Enfin votre comparaison de la rose au soleil m’a particulièrement touché, vous évoquez avec une grande délicatesse le rayonnement de la beauté d’une