Jacques Vincey et son scénographe discutent de la scénographie. Jacques Vincey s’avance vers les costumes...

Jacques Vincey « Je pense qu’il y a erreur. J’avais demandé des costumes simple et minimaliste. Je pense sans vouloir vous offenser que vos goûts ne reflètent pas vraiment l’idée que je m’en faisais. »
Le Scénographe « Comment ? Je n’étais point au courant de cela, vous m’avez laissé libre cours à mon imagination, j’ai essayé de reproduire ceux qui était décrit dans l’œuvre. »
Jacques Vincey « La mise en scène doit aller jusqu’au bout. Je la veux froide. Les costumes doivent être sobres. »
Le scénographe « Je les imaginer tout de même plus coloré... Quoi de mieux qu’un peu plus de couleurs sur certaines habits ? Cela illuminera la pièce. Et pourquoi pas quelques fantaisies ? »
Jacques Vincey « Nous reviendrons là-dessus plus tard ! Expliquez-moi plutôt comment sera organisée la scène. »
Le scénographe « Je pensais mettre un grand lit, avec de belles tapisseries, un chevet en bois. Et surtout, un grand lustre. »
Jacques vincey (en s’étouffant) « Ah non ! Je m’imaginais tout le contraire ! Je ne veux pas de décor réaliste, pas de chambre bourgeoise, pas de grand lit, pas de belles tapisseries, pas de chevet en bois, pas de lustre, je veux un échafaudage ! Oui ! Un échafaudage ! »
Le scénographe (confus) « Un… échafaudage ? »

Jacques vincey « Oui, un simple échafaudage. Il évoquera la prison, afin de bien comprendre que les bonnes sont des prisonnières. Et je veux aussi, autour de cet échafaudage, des néons blancs ! »
Le scénographe « Je ne vous comprends pas, je pense que vous avez tort. Les néons blancs vont donner une atmosphère froide, agressive et oppressante. Ce ne sera pas agréable pour les spectateurs. »
Jacques vincey (agacé) « Je commence à en avoir plus que marre de vos contestation. Je peux vous affirmer que vous vous trompez car les gens veulent une reproduction de l’œuvre de Jean Genet. Il faut la faire paraître tel qu’il faut