Ecriture d'invention suite du roi ubu
Devoir type Bac : Ecriture d’invention.
Apres le départ du roi Ubu, ayant prit jusqu’au dernier des rixdales à ses pauvres paysans, ces derniers se regroupent devant le petit hangar à provision, dévasté par les précédentes flammes. Tous sont dépités.
LE PAYSAN. (Montant sur un tas de terre et s’essuyant le visage plein de suie, chuchotant). — Cela recommence...(hurlant), cela recommence ! Mes amis, nous courrons à la catastrophe ! Je ne peux vous cacher la vérité, mais les événements que je vous ai précédemment raconté, vous savez, à Cracovie, çà a commencé exactement pareil !
LES AUTRES. (Inquiet) – Mais de quoi parles-tu ? Allons, ne te fais pas prier !
LE PAYSAN. Et bien ! Avez-vous déjà oubliez ? Les trois cents nobles et les cinq cents magistrats qu’on a tués en l’espace de quelques semaines ? Un spectacle horrible qui me conduit à vous mettre en garde mes amis... Vous savez comme moi que le pouvoir fait des hommes fous et que les hommes fous vont des massacres car ils pensent malheureusement, s’être égalés à notre Dieu. (Tous se rapprochent autour du paysan, les hommes soutenant les femmes en pleurs) Quand j’étais à Cracovie, il y a une vingtaine d’années, un homme du pouvoir, comme toujours, s’est prétendu être le sauveur de notre petit état. « La fin de la famine, des misères » nous disait-il. Nous n’avons émis alors aucune résistance lors de sa prise de pouvoir, mes parents me disaient qu’il était bon et qu’avec les idées de développement qu’il apportait, je deviendrai un homme cultivé. Au début, bien évidement, tout était beau, et tout fonctionné parfaitement, mais avec le temps, et avec le pouvoir, Henri de Valois, comme il se faisait appelé, perdit la tête. (d’une voix tremblante) Il en fit tomber d’ailleurs… (silence) Pendant des semaines, la terreur régnait sur la ville et chacun craignait pour sa vie, nous avions