Ecriture d'invention
La consommation ostentatoire se traduit donc par l'étalage d'une richesse -ou de biens reflétant la richesse- aux yeux d'autrui. Le but étant de montrer aux individus qui nous entourent dans la société que nous appartenons à un certain groupe social. Ce groupe social peut être un groupe auquel nous appartenons -groupe d'appartenance- ou à un groupe auquel nous nous référons -groupe de référence- Lorsqu'un individu possède un bien de luxe, ostensiblement, il nous est impossible de déterminer quelle est la nature réelle de la classe de celui-ci, car l'image d'un produit de luxe renvoie instinctivement à une classe “bourgeoise”. Mais cette apparence peur être trompeuse, car nul ne peut savoir se qui se cache derrière l'ostentation, qui n'est que du paraître. En effet, l'image luxueuse qui est renvoyée peut provenir tout simplement d'une contrefaçon, ou d'une imitation d'un bien de luxe. Cette contrefaçon renvoie donc à une classe modeste, à un individu qui ne pouvait pas se permettre de se procurer un bien authentique. L'image que renvoie l'individu est donc erronée. Cependant, on en vient à conclure qu'un bien de luxe et qu'un bien contrefaisant renvoient à la même image -une image luxueuse, valorisante- Et c'est cette image que les consommateurs recherchent lorsqu'ils espèrent acquérir un bien, quel qu'il soit (il suffit de se rappeler de la diminution de la taille du sigle Louis Vuitton sur les vêtements, qui ont provoqué une baisse du chiffre d'affaire). Ainsi ils sont prêts à dépenser des sommes démesurées pour adopter cette image, ou, pour d'autres, à mettre de coté la qualité du produit, et ne garder que le coté ostentatoire du bien (exemple de la contrefaçon). Les produits de luxe ainsi que leur contrefaçons s'inscrivent donc ostensiblement dans une consommation