Ecriture d'invention
IAN : depuis que tu n’es plus mienne, je me lasse de n’être qu’un souvenir, de n’être qu’un épisode de ta vie. Pourquoi Kathrine m’as-tu quitté ? Je t’aimais assez mais apparemment non. Je vogue sur mes sentiments et me noie dans le silence. J’étais à toi, tu étais à moi. Redevenue poussière, sombrant au cœur du gouffre, je m’accroche mais glisse, un peu plus, chaque jour dans ce noir cauchemar que tu m’as laissée.
J’erre la nuit, maintenant dans les rues sombres, seul avec mes souvenirs et je tente en vain de survivre le jour face aux regards des autres, face à la lumière, face à toi ! Ma seule amie, ma seule alliée est l’obscurité et mon cœur se remplis peu à peu de la noirceur de la mort. Oh ! toi qui est belle prend moi, je ne peux aimer la femme qui m’a trahie. (Ian s’arrête devant la fenêtre et regarde la pleine lune.)
Tu m’observes charmante lueur, perchée dans le ciel, riant de mon désespoir. Peut-être en es-tu la cause ? Peu importe, elle est partie et elle ne reviendra jamais. (Baisse les yeux vers le sol) De mes yeux bleu gris transpercés par les larmes coulant le long de ma joue, j’efface ton nom sur ma peau mais je garde encore encré en moi ton odeur si douce telle une illusion que je ne peux regarder. Mais je finis toujours par fermer les yeux, vaincu par le temps qui passe.
(Tape contre le mur de colère) Kathrine, la douleur me ronge de l’intérieur, creusant mon visage pâle et ma haine s’amplifie de jour en jour ! Je n’ose plus te regarder, peur que mes idées sombres surgissent et ne pouvant pas les contrôler, te détruisent. (Ian reste bouche bée, tout lui revient)
Enfin ! Je me rappelle de tes derniers