Ecriture d'invention
Hier soir fût la nuit la plus longue que je n'ai jamais passé. L'excitation et le désir de voir enfin mon article paraître étais bien plus fort que le sommeil qui m'enivrait. Mais après une lutte presque acharnée pour enfin me retrouver dans les bras de Morphée, le sommeil a eu raison de moi,et je me laissa guidé dans le pays des songes.
Mon réveil fût des plus joyeux. Je me suis pressé de m'habiller et me rendit a la gare Saint-Lazare afin d'avoir le journal « La vie Française » plus tôt que si j'aurai du attendre dans mon quartier. Mais, malheureusement, le journal tant attendu n'y étais pas vendu.
Je retourna donc a mon quartier, alla vers le kiosque, puis le fameux moment arriva, le journal était là, devant moi, et dans un élan joie et de soulagement je le pris et je le feuilleta. Au début, pour tout te dire une peur m'envahit lorsque je ne trouva pas le titre de mon article dans la première page, mais quand je l'ouvrit, et que je vit écrit en grosses lettres « Georges Duroy » mon bonheur fût immense.
Afin de pouvoir lire mon article tranquillement, je me rendit dans un café pas très loin.
J'avais l'impression de redécouvrir ce que j'avais écrit au fur et a mesure de ma lecture.
Quand j'eus terminé, un grand sourire orna mon visage. J'étais fier de ce que j'avais écrit, fier de savoir que tout le monde pourrait lire mon article et l'apprécié comme il se doit.
J'aurai voulu crier au monde entier le bonheur que je ressentais a ce moment, le partager avec tout mon quartier. J'avais envie de leur dire « Lisait mon article, regarder c'est moi Georges Duroy je suis dans le journal » C'était je crois le plus beau jour de ma vie, après tant d'attente, je pouvais enfin donner un nom a mon bonheur : réussite .
Je n'en revenait pas. Moi, publié, moi, Georges, dans le journal.. je n'aurai pu rêver mieux, rêver plus. Je me sentais redevenir enfant , comme lorsqu'on est tout heureux d'ouvrir ses cadeaux de Noël ou d'anniversaire. Je pense