Dans ce chaud matin d’été, je me retrouvai dans cette pièce que j’attendis longtemps de revoir. Sur le mur baignait les rayons du soleil orangés qui caressaient ma peau tendrement. La pièce était plongée dans un silence absolu. Tous avaient changé. Je me rappelais de l’emplacement de chaque meuble, une table avec autour des fauteuils et le tout accompagné d’une télévision ou je passais mes nombreux après-midis à regarder tranquillement la télévision avec mes frères et sœurs. Sur la cheminée, elle était en pierre recouverte d’un marbre noir qui rendait la pièce plus moderne. Sur cette cheminée résidaient des papillons en taxidermie et plusieurs masques africains, la plupart de ces masques étaient en bois mais un de ces masques en particulier m’avait beaucoup marqué, il avait une forme ovale plutôt en forme d’amande recouverte de peinture blanche sur le visage, rouge sur les yeux, noir sur le nez et sur la tête, et une sorte de paille jaunâtre qui lui servait de chevelure, qui m’effrayait tant. Je marchais dans le couloir qui menait à une pièce qui était autrefois ma chambre, et mon corps était envahi d’un sentiment de désolation indicible. Plus de lit, ni de rideau, Plus de posters accrocher dans les quatre recoins de ma …afficher plus de contenu…

Plus rien. Tout est vide comme ce sentiment de lassitude qui m’envahit. Je montai dans le petit escalier intérieur qui montait jusqu’au deuxième étage, et j’entrai dans la pièce de droite, la chambre de ma grande sœur, il commençait à faire tard ça faisait maintenant quatre heures que j’étais dans le chalet, et le soleil commençait à se coucher et dévêt sur l’horizon, ce chaud soleil déversait sa lumière argentée dans toute la pièce. Je me souvenais à dix ans j’avais peur de dormir seul dans ma chambre, je dormais avec ma sœur. Chaque matin au réveil à la fenêtre moi et ma sœur contemplais, le ciel joli comme un ange, les arbres et les fleurs qui formaient un parfum de rose et