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Problématiques :
- Quels sont les rôles de cet incipit ? (1. Présentation du cadre spatio-temporel ; 2. Présentation de 3 personnages légers et heureux ; 3. Présentation de l’intrigue et annonce du drame à venir)
- Dans quelle mesure cet incipit reflète-t-il le titre du roman ?
- En quoi cet incipit est-il captivant ?
- En quoi cet incipit est-il paradoxal ?
- Quelle(s) atmosphère(s) règne(nt) dans cet incipit ?
I.
Le roman s’ouvre sur la description d’un lieu et d’un moment idylliques, où les personnages nagent dans le bonheur : l’Eden ?
1. Le lieu est paradisiaque.
La description est faite à l’imparfait.
La villa :
« grande villa blanche, isolée, ravissante, dont nous rêvions » : adjectifs mélioratifs + hyperbole (« rêvions »).
« bâtie sur un promontoire, dominant la mer » : impression de puissance et de richesse.
La mer Méditerranée :
- Impression de douceur (« où se balançait la mer » = métaphore : la mer semble bercer le lieu ; « jet jaunâtre et doux du sable »).
- Impression de fraîcheur et de pureté, par opposition à Paris : « une eau fraîche et transparente où je m’enfouissais », « me laver de toutes les ombres, de toutes les poussières de Paris. ».
Le vocabulaire péjoratif renforcé par les pluriels désigne Paris (« toutes les ombres », « toutes les poussières ») :
Paris est assimilé à l’ombre et à la poussière.
Antithèses entre la mer Méditerranée, fraîche, pure et transparente, et Paris, sombre et poussiéreux.
Métaphore de la purification : Cécile se purifie (« me laver ») lors de ses baignades.
La beauté du lieu est aussi soulignée par de nombreuses références visuelles : villa « blanche », crique « dorée », « rochers roux », « jet jaunâtre » du sable : couleurs harmonieuses.
Un lieu intime et sauvage, propre à l’amour :
« isolée », « cachée de la route par un bois de pins », « petite crique », « chemin de chèvres ».
Donc univers complet, qui allie :
- le minéral (maison,