Education artistique et culturelle
En France, malgré de nombreux Salons et expositions, tels que le Salon des Artistes Français, organisé chaque année au Grand Palais, ou La Force de l’Art, manifestation triennale, on peut, à la suite de Pauline Simons, dans un article paru dans le Figaro du 14 août 2009, se demander « pourquoi les artistes français ne se vendent pas à l’étranger ». Qu’arrive-t-il à la scène artistique française, fameuse puisqu’héritière de peintres éminents tels que Fouquet, Chardin, Poussin, Maurice-Quentin de La Tour, Vigée-Lebrun, Antoine Watteau, Géricault, Ingres, Delacroix, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Vuillard, Rodin , Bourdelle, Camille Claudel, Fernand Léger, Braque, Dubuffet, … Il y en a pour tous les goûts. Mais quels noms retenir aujourd'hui ? Certes, on connait Georges Mathieu, Pierre Soulages ou Pierre et Gilles dont les toiles atteignent souvent plus d’un millions d’euros. Mais il semble, malheureusement, que les artistes français soient peu à peu éclipsés de la scène internationale. La France ne cesse de voir sa présence diminuer sur le marché de l’Art contemporain, comme l’a fait remarquer le sociologue Alain Quemin dans un rapport officiel alarmant du Ministère des Affaires Etrangères, en 2001. Cet effacement s’opère aux dépends des États-Unis qui tendent à établir une sorte de monopole artistique. Pourtant, ce ne sont pas les institutions, telles que Cultures France (autrefois l’Association Française d’action artistique) qui manquent, bien qu’on puisse critiquer leur efficacité. Non, il y a, je crois, deux raisons qui expliquent cette faible renommée des artistes français. La première est celle d’un manque d’encouragement à la pratique créative dans l’éducation des jeunes français, et la seconde raison est l’effet d’engouement à l’égard de l’Art Américain qui semble être malheureusement la seule source d’inspiration des artistes contemporains.
Si le manque de visibilité