Education sentimentale
Comment cet extrait met-il en scène le coup de foudre chez Fréderic ?
I. Le coup de foudre, mise en scène instant de grâce A. Les motifs traditionnels de la mise en scène
Apparition surnaturelle, révélation sublime, magique, toute la scène se traduit par la 1ere phrase, hasard
« Fut » soudaineté de la manifestation divine, éblouissement
Regarde il ne voit qu’elle (« ou du moins ») regard happé, oblique (dissimulé)
Admiratif, côté chevaleresque du héros : galanterie châle (ridicule)
Enflammassions : désir profond + souffrance (méconnaissance) B. La mise en scène
Typographie 1ere phrase : non finie, espace ensuite : bizarre, écho de la dernière phrase (passé simple). Femme désignée par « elle » unique, focalisation interne, rendant le coup de foudre encore plus important.
Rythme rapide/lent alternés le temps se dilate, il ne se passe quasiment rien, le temps se resserre quand il est ramené à la réalité.
Coup de foudre, intense émotion à la vue de cette femme, mais seul Fréderic découvre le coup de foudre dans un texte écrit au point de vue interne (dominante) ce texte est surtout la description d’une apparition.
II. Portrait d’une femme A. Un portrait objectif
Perso de roman : vêtements aisés, bourgeois, confirmé par la domestique
Brode : air distingué. « Petite fille déjà grande » (vieille ?) yeux d’un jeune homme de province nourri aux romans. Pour le siècle, attitude séduisante, pudique
Tableau : elle ne bouge presque pas ? Tenue typique moitié 19e, féminité de la toilette, délicatesse (« léger », voiles…)
B. Portrait fait par Fréderic
Rubans palpitent, « pressent amoureusement » subjectif, modification de la description par son regard, il est troublé. Apparition quasi-religieuse, éblouissement, lumière à travers ses doigts (sainte, corps immatériel)
Image sur fond bleu : icône, Vierge mode 19e
Elle incarne toutes les perfections « splendeur, séduction, finesse » mélioratif