Effet de sol
Peu connus par le grand public, les avions à effet de sol (désignés par l'appellation WIG pour 'Wing In Ground effect') manifestent un principe qui a servi à la conception d’une multitude d’appareils regroupés sous le terme général de WISES (navires à effet de surface). D’ailleurs, l’effet de surface a d’abord fait sa première apparence dans le domaine des transports maritimes. En particulier, des coques dites à ‘effet de sol’ sont employés pour le déplacement total ou partiel hors de l’eau (principe du coussin d’air) où le but visé est l'accroissement la vitesse limite en diminuant la résistance de vague. Pourtant, ces aéroglisseurs et les ailes à effet de sol appartiennent à la même famille surtout qu’ils mettent en évidence le même principe approximativement. En effet, les ailes à effet de surface glissent sur un coussin d’air dynamique créé par son propre mouvement avant, et sa vitesse de déplacement ne fait qu’engendrer la portance nécessaire au vol, à la différence des aéroglisseurs qui utilisent des propulseurs pour injecter continuellement un coussin d’air statique en dessous de lui.
Mieux reconnus par la nomenclature Ekranoplanes, les avions dits "à effet de surface", sont effectivement des hybrides entre avion et bateau qui conservent la "morphologie" des aérodynes mais sont caractérisés par une différence ultime : leur vol au ras des flots qui profite des divers avantages aérodynamiques offerts par ce domaine unique de vol. Incontestablement, l'exclusivité des ékranoplanes est consacrée aux russes qui demeurent les plus avancés dans la conception de tels appareils ; à titre d’exemple, on peut citer les fascinants Orlyonok et "Monstre de la Caspienne".
Lorsqu’un avion se