effondrement d voreux

533 mots 3 pages
L.A n°3 : « La découverte du Voreux », Émile Zola, Germinal (1885)
Problématique : En quoi cette description dépasse-t-elle le simple réalisme ?
I) Une description réaliste
a) La visée réaliste
– Visée réaliste évidente dans le choix de la description de la réalité sociale ouvrière du XIXème
– Description précise, presque didactique, du fonctionnement d'une mine
– Plusieurs effets de réels sont à noter :
– Présence d'un vocabulaire spécialisé et technique (celui de la mine) : « cages de fer », « verrous »,
« berlines », « moulineurs », « bois de taille », ...
– Précisions des chiffres : « cinq cent cinquante-quatre mètres » l.13, « trois cent vingt » l.14, ...
– Discours direct (les mineurs s'expriment comme ils le feraient dans le vie réelle) : « Et quand ça casse ? »
– Expression empruntée au langage des mineurs : « sonnant à la viande » l.9
b) La focalisation interne
– Le « Voreux » est décrit à travers le regard et la subjectivité d'Étienne : verbe « il ne comprenait ... » qui indique que l'on accède aux pensées du personnage, modalisateur « il semblait ne pas les sentir passer » l.2, verbe indiquant le foyer de perception l.15 « les yeux sur le câble qui remontait », …
– La description se limite à ce que le personnage peut voir et entendre, et à ce qu'il connaît de la mine (voir les questions traduisant l'ignorance du personnage l.12 et 17).
– C'est cette focalisation interne qui permettra de dépasser le simple réalisme en ouvrant vers un imaginaire monstrueux. II) Qui se métamorphose en vision infernale
La réalité du puits se change en une vision monstrueuse.
a) Un mine monstrueuse
– Le nom du « Voreux » évoque d'emblée un monstre dévorateur. Cette métaphore est longuement filée par la suite : « avalait », « bouchées », « un coup de gosier », « sonnant à la viande », « chargement de chair humaine »,
« engloutir », « dévora », « gueule (…) gloutonne », « affamé », « digérer », « silence vorace ».
– Un monstre insensible et froid :

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