Eichmann à Jérusalem, Hannah Arendt

Hannah Arendt (1906 - 1975) est une philosophe allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme et la modernité.
Ses ouvrages sur le phénomène totalitaire sont étudiés dans le monde entier et sa pensée politique et philosophique occupe une place importante dans la réflexion contemporaine. Ses livres les plus célèbres sont Les Origines du totalitarisme (1951), Condition de l'homme moderne (1958) et La Crise de la culture (1961). Son livre Eichmann à Jérusalem, publié suite au procès d'Eichmann en 1961, qu’elle a suivi pendant dix mois pour le journal américain The New Yorker, a suscité controverses et polémiques. Elle entra en conflit avec la presse israélienne lors de sa couverture du procès d'Eichmann à Jérusalem au début des années 1960.
Ce procès s’inscrit dans une volonté d’affirmation de l’Etat d’Israël par la condamnation d’Adolf Eichmann en dehors des jugements des institutions internationales.

Résumé :
Chapitre I : La cour
La présentation de la cour commence par l’entrée des trois juges, ainsi que la description des traducteurs, ajoutant un effet totalement arbitraire quant à leur efficacité en fonction de leur langue car le procès était en hébreu, alors que les juges et le condamné parlent tous mieux l’allemand. S’en suit la vision de la cabine de verre dans laquelle est enfermé l’accusé, face à la barre des témoins (l’accusation appela cent témoins à charge, qui racontèrent leurs douloureux récits), et avec la présence d’un public.
Le juge Landau ouvre le procès, et fait tout son possible afin d’empêcher que cela devienne un procès-spectacle. Description d’Eichmann dans sa cabine, de la médiatisation du procès (publicités, reporters,…), raisons pour lesquelles Eichmann comparaît.
L’auteur apporte également des informations sur les autres procès, les arrestations des responsables des meurtres de juifs et les différentes condamnations.
Les protagonistes :