El desdichado commentaire
Introduction :
« El Desdichado » est un sonnet extrait du recueil Les Chimères du poète romantique Gérard de Nerval. Paru en 1854, ce poème est le récit de la quête identitaire du poète. (Lecture). En quoi ce poème présente-t-il des traits de symbolisme. Pour le découvrir, nous verrons dans un premier temps comment Nerval nous exprime son malheur et dans un deuxième temps, nous analyserons sa quête de personnalité.
La désolation du poète.
Le manque de bonheur.
Dans ce poème, le manque de bonheur de Nerval se fait immédiatement ressentir par le titre «El Desdichado » c’est-à-dire le déshérité en français, qui nous informe qu’un homme est privé d’une richesse qu’il aurait du profiter. Toutefois, dès les premiers vers du sonnet, nous apprenons que cet homme n’est autre que Nerval lui-même puisqu’il recourt à l’expression systématique du moi par le registre lyrique en passant du pronom neutre « el »(le) au pronom personnel « je » v.1.
De même, afin de nous transmettre son désespoir, le poète use énormément du registre pathétique en accordant les champs lexicaux de la tristesse « le Veuf », « l’Inconsolé » v.1, « morte » v.3, «la Mélancolie » v.4, « consolé » v.5, « mon cœur désolé » v.7, « les soupirs », « les cris » v.14, et de l’obscurité « le Ténébreux », « le Veuf » v.1, « le Prince d’Aquitaine » v.2, « le Soleil noir » qui donne une vision de fin du monde au v.4, « la nuit du Tombeau » qui associe 2 mots à connotation obscure au v.5, « dans la Grotte » v.11.
Si l’on s’attarde quelques instants sur le vers 3, l’expression « rends-moi » insinue qu’il a perdu une chose qui lui manque et cette chose s’avère être le bonheur traduit par des endroits merveilleux, magnifique, qui inspirent le bonheur comme le Pausillipe et la mer d’Italie.
Par ailleurs, l’assonance en [o] renforce l’atmosphère morbide, triste, douloureux.
Le manque d’amour.
Le manque de bonheur de Nerval est du à son manque d’amour suite à la