El dioz del maiz
1. Histoire du théâtre
L’Antiquité : Selon la Poétique d'Aristote, le théâtre est issu du dithyrambe :chant en l'honneur de Dionysos. L’histoire du théâtre occidental débute avec les cérémonies religieuses de la Grèce antique. À ces occasions avait lieu le concours de tragédie. Chaque auteur était subventionné par un mécène et devait présenter une tétralogie (trois tragédies et un drame satyrique[1]), ces quatre pièces étaient jouées à la suite dans la même journée. Le spectacle se déroulait dans un théâtre (theatron) de plein air. Thespis associa au chœur (qui chantait des dithyrambes à la gloire des héros grecs) un unique acteur (le protagoniste) qui jouait tous les rôles. À partir d’Eschyle, il y eut un deuxième interprète, puis Sophocle en fit intervenir un troisième. Les personnages et le chœur (tous masculins) étaient alors masqués, comme au début de l’époque romaine.
Ensuite, le théâtre latin se tourne davantage vers la farce et le mime. À l’époque romaine, les représentations étaient jouées dans un théâtre, d’architecture légèrement différente du théâtre des Grecs. Il était construit selon les cités sur un espace plat, ou au dos d’une colline. Les acteurs sont désormais maquillés au lieu de porter un masque.
Le Moyen Âge
La première œuvre théâtrale du Moyen Âge dont on ait connaissance est une Visite au sépulcre, dont il est question dans les écrits d'un évêque de Winchester, saint Ethelwold (vers 969-975)[3]. Il s'agit de la première trace écrite d'un genre que l'on baptisera le drame liturgique. Il était représenté à l'intérieur des églises, devant l'autel, des moines interprétant les rôles des personnages du Nouveau Testament.
Après un ralentissement au cours de la période troublée du XIVe siècle, le XVe siècle voit apparaître ou se développer de nouveaux genres théâtraux : farces, soties, moralités, mystères.
Les mystères sont souvent joués pour remercier le ciel d’avoir fait cesser un fléau, une