Elaboration d’un modèle de scoring pour les clients des établissements de microcrédit
Elaboration d’un modèle de scoring pour les clients des établissements de microcrédit
Depuis leur apparition au Maroc au milieu des années 90, les activités du microcrédit se sont considérablement développées et représentent actuellement une expérience assez riche. Comme dans le cas de tous les établissements financiers, les associations de microcrédit se heurtent aux problèmes de la gestion des risques inhérents à leurs clients. Ainsi, il s’avère nécessaire de définir les méthodologies élaborées pour remédier à ce problème, et qui devraient apprécier le risque d'une manière très objective. En effet, La lutte contre la pauvreté présente depuis plusieurs années une priorité des pouvoirs publics. Plusieurs politiques ont été menées pour cette fin. Par conséquent, les résultats n’étaient pas à la hauteur des attentes. Au regard de ce constat, des études ont été réalisées. Ces études visent, en effet, à détecter les principales causes de la pauvreté et à en trouver des remèdes. C’est ainsi qu’il s’est avéré que l’une des raisons de ce mal social est l’inaccessibilité des personnes pauvres aux sources formelles de financement. Afin de répondre aux besoins de cette catégorie de la population et afin d’encourager les micro-entrepreneurs en particulier, et à la lumière de l’émergence de la microfinance de par le monde, les premières opérations de microcrédit débutèrent au Maroc en 1993 avec l’appui de l’ONG (Organisation non gouvernementale), des autorités publiques et des bailleurs de fonds. Cet appui a pour objectif de consolider le secteur du microcrédit et de renforcer les capacités institutionnelles et financières des AMC (Association de microcrédit). Ce nouveau souffle de l’économie consiste donc à octroyer des prêts de faible montant à des personnes à faible revenu pour développer des activités économiques génératrices de revenus ou créer des micro-entreprises.
Conjointement à l’évolution du secteur