L’élargissement de l’UE à la Turquie

1923 : naissance de la Turquie moderne,
Membre de l’OTAN depuis 1952, siège au conseil de l’Europe, OCDE depuis 1961. 14 avril 1987 : dépose demande d’adhésion, considéré comme candidat en 1999.

Critères de Copenhague :
_ Critère politique : Institutions, Etat de droit
_ Critère économique : économie de marché
_ Acquis communautaires : capacité à satisfaire
_capacité d’absorption

I. Les débats autour de l’adhésion de la Turquie au sein de l’UE

A. La Turquie dans l’Europe : une question controversée

1. Les aspects positifs favorisant son entrée dans l’UE

Position géographique avantageuse, point de passage stratégique pour le gaz russe, 2eme force militaire de l’OTAN, partenaire économique, vaste marché. 2. Les points faibles qui entravent son adhésion

Valeurs différentes de l’UE, différences culturelles et religieuse, serait le pays le plus peuplé de l’UE. Questions régionales, droit de l’homme, désaccord à propos de Chypre (occupe le Nord de l’île), problème kurde. Fragilité économique, taux de corruption, chômage donc importants prêts et subventions nécessaires.

B. Les avis européens : des avis divergents

1. Des pays favorables

Le Royaume Uni favorable à l’élargissement, 3ème zone d’exportation turque. La Pologne, Grèce ( la Turquie devrait se soumettre aux règles de l’UE). Les responsables américains sont favorables à l’entrée, ferait figure d’exemple dans le monde arable.

2. Des pays opposés à l’adhésion

L’Allemagne des chrétiens démocrates avec Angela Merkel s’oppose fermement à l’entrée de la Turquie, pourtant principal partenaire économique de la Turquie.
La France de Nicolas Sarkosy est également fermement opposée, « pas simplement une idée mais une entité géographique ».

3. La Turquie et l’opinion publique européen

Eurobaromètre, seulement 31 % d’avis favorables. Suède : 71% d’avis favorables. Seulement 55% des turques soutiennent l’adhésion.