Eldoradoi
L’Eldorado
Introduction :
Situation : Après les différentes aventures de Candide et de son valet Cacambo, ces-deux ci se retrouvent à l’entrée d’un monde totalement contraire à celui qu’ils connaissent : Eldorado.
Thème : L’utopie
Problématique : Quelle est la fonction de l’utopie dans Candide de Voltaire ?
Plan détaillé :
A. La mise en place d’une lecture critique d’Eldorado :
- Une description de grandeur :
Tout ce que Candide et Cacambo voient paraît grand ( « les grands officiers et les grandes officières » ; « les édifices publics élevés jusqu’aux nues » ; « les grandes places »
Un sentiment d’abondance et d’exagération ( « deux files, chacune de mille musiciens » ; « mille colonnes » ; « une galerie de deux mille pas » ; « la millième partie de la ville ».
L’usage constant du pluriel et du procédé d’accumulation ( « On leur fit voir la ville, les édifices publics élevés jusqu’aux nues, les fontaines d’eau rose, celles de liqueurs de canne de sucre »
Emploi du superlatif qui fait d’Eldorado un pays de perfection ( « le plus de plaisir » ; « jamais on ne fit meilleure chère, et jamais on n’eut plus d’esprit »
- Une description surenchérie :
Voltaire empêche le lecteur de croire trop naïvement à la fiction de ce conte oriental en utilisant le procédé de redondance (répétition excessive de mots) ( « les grands officiers et les grandes officières » ; « les fontaines d’eau pure, les fontaines d’eau rose » ;
L’usage du nombre « mille » finit par perdre son sens ( « mille musiciens » ; « mille colonnes » ; « la millième partie de la ville » ;
L’usage de clichés qui surchargent le texte ( « élevés jusqu’aux nues…, ornés de mille colonnes… fontaines d’eau pure ».
- La naïveté de Candide et Cacambo :
L’auteur crée une relation spéciale avec le lecteur en s’amusant de la naïveté de Candide et Cacambo qui ne sont qu’impressionnés par les apparences et non pas par les réalités d’Eldorado.
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