Electre
Acte II, scène 7 :
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Acte 2 scène 7Électre fait comprendre à Égisthe et à Clytemnestre qu'il s'agit là de valeurs universelles telles que la liberté, la justice et bien sûr la fraternité. Pour Électre, Égisthe n'a toujours pas payé sa dette et la défense des valeurs matérielles ne saurait s'effacer devant les valeurs morales.
La métamorphose d'Égisthe : une transfiguration Jusque alors, son image est peu reluisante puisque, pour son entourage, il est un parjure, un infidèle, un rival, un vaurien. Lui-même se dépeint dans sa tirade comme ayant été un jouisseur, un parasite et un fourbe. Il n'avait aucune des qualités qui devaient être celles d'un roi : il dit lui-même qu'il est lâche, faux, égoïste... Désormais, il est un homme nouveau qui se sent pur, fort, parfait, patriote, près à se sacrifier corps et âme pour Argos, courageux, franc, indépendant, généreux. Il ne lui manque plus qu'une seule chose, celle que seule Électre peut lui donner ; le sens du devoir.
Égisthe devient un roi grâce aux Dieux La loyauté est un don du ciel : les Dieux lui offrent Argos, ses tours, ses temples, ses masures, ses habitants. Il s'instaure une relation entre Égisthe et les Dieux, ce qu'ils appellent les puissances de monde ou simplement Dieu. Les Dieux ont décidé de la métamorphose d'Égisthe et lui dictent désormais son comportement. On retrouve ici la notion de monarchie de droit divin.
Sur la scène 7 :
Le comportement d'Électre dans la scène est des plus intéressants. C'est à elle qu'Égisthe s'adresse dès la première réplique (« Électre est là [...] Merci, Électre! »). Puis, c'est un hymne à ses dons de devineresse et d'éveilleuse de conscience qu'il entonne, s'interrogeant sur la vivante énigme qu'est la jeune fille. Clytemnestre, comme le Président, se méprendront sur le sens de ces propos, n'y voyant que des louanges déplacées, propres à faire rougir Électre.
Commentaire de l'acte