II Rapprochement avec l’Allemagne
1 Importation et Exportation

Depuis 2004 et jusqu’en 2009 la France a importé plus d’électricité en provenance de l’Allemagne qu'elle n'en a exportée. En 2010, la France a importé 37,1 Twh (Grande-Bretagne, Belgique, Suisse, Italie, Espagne) dont 16,1Twh était d'origine allemande.
Ces importations d’électricité varient. Elles peuvent être justifié par: des aléas ponctuels tels que l’arrêt d’un réacteur nucléaire, une sécheresse ou une baisse des précipitations faisant baisser la production hydroélectrique ou encore un hiver rugueux comme en 2010; un coût d’électricité plus attractif à un moment précis. Les interconnexions des réseaux électriques permettent d’importer, à certaines heures de la journée, de l’électricité moins chère que celle produite par le parc de production national. C’est le cas en France aux heures de pointe notamment en hiver. Il est plus rentable d’importer de l'électricité à ces heures et d’en exporter lorsque la demande intérieure diminue.

Avec 66,6 TWh d’exportations en 2010, la France dispose d’un solde des échanges électriques contractuels excédentaire de 29,5 TWh. Ce solde ne comptabilise toutefois pas tous les échanges physiques en électricité (ex: échanges entre la France et Jersey ou entre la Corse et l’Italie).
Notons que les capacités d’importation et d’exportation de la France varient selon certains paramètres comme la disponibilité des lignes d’interconnexion ou l’encombrement des réseaux nationaux interconnectés.

L'Allemagne a commencé sa sortie du nucléaire en 2002 et l'a poursuivie en 2011 avec l'arrêt de huit réacteurs nucléaires. L'essor rapide des énergies renouvelable lui permet aussi de réduire la part du charbon dans la production d'électricité et de rester un exportateur net d'électricité. Les réacteurs nucléaires arrêtés en mars 2011, avec une puissance totale de 8.422 MW (mégawatts), produisaient en moyenne 37,98 TWh (térawatts-heures) par an. Beaucoup de personnes