Electronégativité et interactions entre molécules
1. ÉIectronégativité
Nous savons qu’une liaison de covalence résulte de la mise en commun entre deux atomes d’un doublet d’électrons. Ainsi, dans la molécule de chlorure d’hydrogène, l’électron appartenant à l’atome d’hydrogène est mis en commun avec un électron appartenant à l’atome de chlore.
On représente alors la liaison par un trait entre les deux atomes : H-Cl.
Mais l’atome de chlore a une plus grande électronégativité́ que l’atome d’hydrogène : cela signifie qu’il attire davantage à lui le doublet d’électrons que ne le fait l’atome d’hydrogène ; la liaison est dissymétrique, on l’appelle liaison polarisée : tout se passe comme si l’atome de chlore portait une petite charge négative et l’atome d’hydrogène, une petite charge positive. Attention : l’atome de chlore n’a pas pris l’électron de l’atome d’hydrogène, sans quoi, on en obtiendrait deux ions. Il y a bien mise en commun d’électrons, mais cette mise en commun n’est pas n’est pas égalitaire. Pour représenter cette répartition inégalitaire du doublet d’électrons, on peut écrire la molécule de chlorure d’hydrogène sous la forme
On indique ainsi clairement que la molécule, électriquement neutre, présente un côté légèrement positif et un côté légèrement négatif. On dit alors que la molécule est polaire.
2. Interactions entre molécules
Lorsqu’une molécule présente ainsi un côté légèrement positif et un côté légèrement négatif, il y a des interactions électrostatiques entre les différentes molécules.
Ces interactions sont appelées interactions de Van der Waal.
Entre des molécules non polaires composées d’atomes de même ÉIectronégativité, les interactions de Van der Waals sont plus faibles mais existent tout de même car les atomes sont composés de particules chargées électriquement (électrons et noyau) qui peuvent interagir avec des molécules proches.
La figure ci-contre représente de telles interactions entre deux molécules de