Elelevation baudelaire
" comprendre sans effort " = logique de la révélation. Mise en abyme du titre " Les Fleurs du mal " = renvoie au travail poétique.– À noter enfin que ce symbolisme ne peut s’exercer que sur la nature et les choses. Dans tout le poème, les humains sont absents à part Baudelaire et « Celui qui… » (relative substantive), son double pour qui l’Idéal est possible. Pour lui, on ne sait pas…Conclusion : Le poème progresse de l’élévation du sol terrestre vers des hauteurs célestes. Ensuite, ces cieux atteints, l’esprit se rapproche du divin. Seulement, cette sérénité, ce bonheur semble concerner une autre personne, un autre homme avec le passage à la troisième personne du …afficher plus de contenu…
« Élévation » répond à « L’Albatros » (poème précédent, dans l'édition 1861). L’oiseau majestueux dans les airs devient misérable sur le sol, en bas parmi les hommes. Alors que sans la société humaine, la fuyant, le poète s’approche du soleil et de l’azur divin. Mais l’écho avec « Moesta et errabunda » qui évoque une Agathe « triste et vagabonde » en traduction, est riche également.INVITATION AU VOYAGEIntro : Charles Baudelaire, poète de la modernité, exploite la beauté pour favoriser le « transport des sens et de l’esprit ». Tout naturellement, il publie en 1857 le recueil Les Fleurs du mal, titre contenant une métaphore. Les « fleurs » deviennent les poèmes dont la Beauté est liée au Mal (spleen, ennui