Elisa-chimenti
· Cette enseignante et écrivaine italienne a vécu longtemps à Tanger
· Dans ce livre, sont regroupés ses écrits les plus connus
«Elisa Chimenti, Anthologie», un ouvrage de 880 pages co-édité par les éditions du Sirocco et Senso Unico Editions, vient de paraître. L'ouvrage contient cinq manuscrits qui avaient été écrits par cette écrivaine italienne qui a vécu la majeure partie de sa vie à Tanger. Ces manuscrits avaient été publiés séparément par des éditeurs français dans les années 30-40. Pour la première fois, les cinq documents, «Légendes marocaines», «Au cœur du harem», «Eves marocaines», «Le sortilège et autres contes séphardites» et «chants de femmes arabes» ont été regroupés en un seul volume. Les textes sont parsemés de termes en darija, ils apparaissent en italique dans l'ouvrage. «Cela a été un travail de longue haleine de regrouper l'intégralité des textes, mais je suis heureuse d'avoir pu le faire», souligne Eleana Marchesani, directrice des Editions Senso Unico. L'anthologie a été présentée il y a quelques jours au Palais des institutions italiennes à Tanger. Le public tangérois lui a réservé un accueil chaleureux, d'autant plus que plusieurs personnes ont eu Elisa Chimenti comme enseignante.
A la fin de l'ouvrage, figure une biographie de l'écrivaine, signée Maria Pia Tamburlini, qui avait eu l'occasion de la connaître.
samedi 3 décembre 2005
Elisa Chimenti (par un auteur anonyme)
Originaire de Naples, Elisa Chimenti a du s'exiler avec toute sa famille en Tunisie, puis au Maroc. Accueilli d'abord par le Bey de Tunis, le professeur Rosario, médecin réputé et aimé de tous ceux qui l'approchent, décide de répondre à l'invitation du Sultan du Maroc, Moulay El Hassan (Hassan Ier). Ce qu'il faut retenir, c'est qu'à l'arrivée des Chimenti à Tanger, le Maroc aux prises avec les exigences des puissances étrangères, est en train de perdre son indépendance. " Chaque tentative de s'ouvrir au commerce