elle avait pris ce plis
Victor Hugo a touché à tous les genres littéraires : des romans avec Les misérables ou Notre-Dame de Paris, des pièces de théâtre avec Hernani ou Rui Blas et à la poésie avec Les châtiments (poésie engagée qui critique le pouvoir) et Les contemplations en 1856 (c’est la mémoire d’une âme sur 25 ans, dont le drame de sa vie le 4/09/1843 : la mort de sa fille) les contemplations sont organisées en 2 volets : autrefois, aujourd’hui. Mais en quoi ce poème est-il un poème d’amour envers sa fille ?
I/ Une journée
Victor Hugo est un homme qui à travers ce poème illustre sa douleur mais il évoque également des moments de bonheur vécus en compagnie de sa fille Léopoldine d’où le fait que ce poème représente une journée. De plus, ceci est renforcé par l’emploi de l’imparfait qui insiste sur les gestes presque « routiniers » de la jeune enfant. D’autre part, l’écrivain, partage avec son lecteur une scène familiale : il nous parle de ses enfants assis près de lui, de leur mère et de ses amis. De plus, on remarque que la mère tient une place très particulière dans une famille pour Hugo. On le voit grâce au vers 20 car l’auteur place le groupe de mots « leur mère » au centre des vers 20 et 21 (lecture des 2 vers). La mère représente ici le lien entre les amis qui sont la vie sociale et les enfants qui eux font partie de l’intimité familiale. Dans ce texte, Hugo traduit son bonheur passé qu’il ne revivra plus jamais puisque sa fille qui était « son rayon » n’est plus, on le remarque grâce au vers 22 : « J’appelais cela être content de peu ». D’autre part, on peut ajouter que le poète a intégré dans son écrit des vers qui ont un double sens. En effet, le vers 7 : « Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe », est une allusion au passage quotidien que l’auteur nous décrit ici, car celui-ci était malgré tout trop court pour le père de la jeune fille. Cependant, par ce vers, l’auteur évoque la disparition précoce et brutale de