Elsa, rédaction.
Devant le bureau de son patron, Elsa frappe à la porte tout doucement. Et une grosse voix lui répond :
- Enfin, tu es là ! Pose mon café et mes beignets ici, apporte-moi le dossier de la jeune fille qui souhaite détenir un entretien d’embauche et puis tant que tu y es tu peux dire à Elsa qu’elle est de corvée après-demain à Lenvich, immeuble numéro trois qui est situé dans la rue St-Frojon.
- Mr Aimable, excusez-moi …
- Elsa ! Que viens-tu faire ici, je suis très occupé.
- Je souhaitais vous parlez d’un petit problème et ne me demandez pas lequel car je suis sur que vous savez ce dont quoi je parle.
- Non, je ne vois pas ce dont quoi tu parles mais as-tu réellement réfléchi avant d’ouvrir cette porte ?
- Monsieur, c’est grave ! Vous faîtes de la discrimination par sexe, vous pouvez aller en prison pour ça, c’est interdit. Ce n’est pas parce que je suis une femme que je dois bosser plus dur que les hommes et que je dois me taper les immeubles où souvent il y a des jeunes musclés, des couteaux dans les poches prêts à vous égorgez si vous effectuez un pas de travers, je travaille sous pression constante, j’ai peur. Je n’ai vingt-cinq ans et si vous pensez que je vais me coltiner ça toute ma vie sans ouvrir ma bouche et laisser ma vie en danger, vous vous foutez le doigt dans l’œil.
- Petite, écoute moi attentivement. Tu ne diras rien car sinon, tu ne retrouveras plus jamais un travail ! Les femmes sont inférieurs aux hommes et c’est prouvé, vous gagnez moins que nous, niveau force physique vous