Biographie de Paul Eluard Paul Eluard, de son vrai nom Eugène Grindel. Né en 1895 à Saint-Denis , dans un milieu modeste. Bourse, études supérieures, interrompues par séjour en sanatorium (=tuberculose). Rencontre avec Gala. Il l'épouse en 1917, se sépare d'elle en 1929. Vie affective marquée par rencontre avec Nusch > nombreux poèmes lyriques. Publie ses premiers poèmes à 18 ans, avant de participer au début du surréalisme. Passage manifesté dans ses premiers recueils : Capitale de la douleur, en 1926; L'amour, la poésie en 1929. Malentendus avec André Breton : s'éloigne du surréalisme, mais garde goût du concept abstrait. Se rapproche des communistes dans sa lutte contre le fascisme. Adhère au parti et participe à la résistance. > Poésie prend une dimension plus politique. Sous l'occupation il a écrit les recueils : Livres ouverts (1940) , il s'oppose au nazisme de façon discrète. Poésie et vérité (1942), il s'oppose de façon plus virulente.Au rendez-vous allemand, 1944. Après la guerre, il aura jusqu'à sa mort en 1952 une activité militante. Ses derniers textes sont une réflexion sur la création poétique.Introduction
Gabriel Péri était un journaliste apprécié des résistants. Son exécution a pris une valeur symbolique : Péri défendait la vie contre les fusils; sa mort prend la valeur d'un martyre. Eluard, dans ces trois strophes en vers libre rend hommage à Gabriel Péri.
Etude méthodique
I. La mort injuste
A. L'expression de la mort
- temps : présent début et fin du poème (v.1 et 24) > thème omniprésent, donc important.- image de la mort mise en relief par ouverture du poème. S'impose par anaphore " un homme est mort... " (v.1, 3, 5)- place du mot " mort " à l'hémistiche > accentue brutalité mot monosyllabique- écho créé par construction identique, v.24 ; image mort renforcée par poitrine trouée " v.25- anaphore insiste sur l'indéfini > Péri prend valeur de symbole- identité du mort brusquement dévoilée au v.23, mise en