Elévation
La première phrase, brève et limpide, est l’idée centrale avancée par le texte : la vie peut être comparée à une montagne. Le modalisateur « pareille à » est à considérer dans le sens de « semblable à », c’est-à-dire non pas identique, mais présentant des similitudes, qui ne sont pas encore précisées. [V] Le comparant, « une montagne », renvoie implicitement au titre « élévation », les montagnes représentant les points de la surface terrestre où l’altitude est la plus élevée ; le déterminant indéfini « une » nous laisse dans l’imprécision : il ne s’agit pas d’une montagne particulière, ce qui signifie que la comparaison vaut pour toutes les montagnes. [V] Le choix du mode et du temps (indicatif présent) va, lui aussi, dans le sens de la généralité : on souhaite nous présenter ce fait comme étant une vérité valable de tous temps, en tous lieux et pour tout le monde – il n’y a d’ailleurs aucun complément du nom ou de la phrase pour la restreindre. Ce qui incite à penser que « vie » désigne la condition humaine en tant que concept, donc accompagné d’un déterminant défini (« la »). [V]
La deuxième phrase développe l’analogie ; elle fait clairement référence à la première phrase par l’emploi de « ses », renvoyant à « la vie » envisagée comme une montagne. La comparaison avec un terme concret, «