Embellir le monde, graceà la poesie?
Les personnes qui en sont atteintes perçoivent les teintes de leur environnement en nuances allant du noir au blanc, elles sont « aveugles aux couleurs ». m 2. La rétine comprend deux types de photorécepteurs : les cônes qui absorbent les longueurs d’onde de forte intensité, ce qui permet la vision en pleine lumière, et les bâtonnets qui absorbent les longueurs d’onde de faible intensité, ce qui permet la vision de la pénombre. Il n’existe qu’un seul type de bâtonnets alors qu’il existe trois types de cônes différents. C’est la raison pour laquelle les cônes permettent la distinction des couleurs, contrairement aux bâtonnets. m 3. Les personnes atteintes d’achromatopsie sont incapables de distinguer les couleurs, on peut donc supposer que les photorécepteurs qui assurent normalement ce rôle, les cônes, sont absents de la rétine ou qu’ils ne fonctionnent pas correctement. Par ailleurs on sait que lorsqu’on fixe une image, celle-ci se forme sur la rétine centrale où il n’y a que des cônes. Or les personnes atteintes semblent incapables de fixer les objets : leur regard est fuyant, il balaie leur environnement. C’est un argument supplémentaire en faveur d’une déficience des cônes.
Q U E S T I O N 2 ( S V T ) m 1. La rétine d’un dichromate de type P ne possède que deux types de cônes, les cônes sensibles aux « lumières verte et bleue ». Les cônes sensibles à la « lumière rouge » sont absents. Dans celle d’un trichromate de type P, ils sont présents mais la structure de leur pigment est anormale, ce qui doit provoquer leur incapacité à absorber les longueurs d’onde dites « rouges ». Bien que d’origine différente, ces deux troubles de la vision se traduisent donc par les mêmes symptômes. m 2. La rétine des dichromates de type P absorbe les longueurs d’onde
« vertes » et « bleues » mais n’absorbe pas les longueurs