Emile durkheim - le suicide - chapitre 4
Après avoir étudié le suicide et ses facteurs cosmiques, Durkheim s’intéresse à l’imitation qui est un phénomène de psychologie individuelle afin de voir si ce fait engendre une influence sur le taux social des suicides. L’imitation est le dernier facteur psychologique auquel il s’attarde. Il peut avoir lieu entre chaques individus sans pour autant que ces derniers aient un lien social qui les unis. Pour l’auteur, la propagation imitative ne solidarise pas forcément les individus, c’est seulement un rapprochement « fortuit et passager ». En ce sens, il n’y a aucune influence collective. Le taux de suicide dépend donc généralement des causes individuelles.
Dans ce chapitre, le premier but de Durkheim est de fixer le sens du mot. Mais on remarque que les sociologues ne déterminent pas vraiment les termes. C’est le cas de l’expression « l’instinct d’imitation » désignant à la fois 3 groupes de faits : d’abord « l’instinct d’imitation » lorsque les individus sont à l’unisson, on parle alors d’imitation réciproque c’est un phénomène social car c’est l’élaboration d’un sentiment en commun ; ensuite ce terme peut désigné le fait que les individus suivent les modes, les coutumes, les pratiques juridiques c’est ce qu’on appelle l’autorité sociale ; et enfin on parle de singerie quand on imite simplement pour copier un acte. Pour Durkheim, l’imitation ne comprend aucun faits reproduction mais des synthèses « sui generis » (propre à chaucun) d’états différents ou d’origines différentes. « Au lieu d’imitation, c’est bien plutôt création qu’il faudrait dire, puisque de cette composition de forces résulte quelque chose de nouveau » . De plus, il n’y a ni modèles, ni copies, c'est-à-dire qu’il y a une fusion de plusieurs états, c’est l’état collectif. L’opinion commune s’impose aux individus, ils suivent les modes, les coutumes par sympathie afin de ne pas froisser l’opinion. Durkheim démontre qu’on reproduit un acte