Emile nelligan
Émile Nelligan (1879-1941), un Irlandais qui est arrivé au Québec à l’âge de 12 ans. Dès son jeune âge on sait qu’il est doté d’un talent précoce. En 1899 il récite son dernier poème en public, (La Romance d’un vin), (connaissance générale) quelques mois plus tard il est diagnostiqué comme souffrant de graves psychoses et cette maladie le clouera en institution psychiatrique pour le reste de sa vie. Dans son poème « Les Corbeaux », dès les premières lignes lorsqu’il écrit « J‘ai cru voir sur mon cœur un essaim de corbeaux » il utilise « j’ai cru voir…. » pour évoquer que quelque chose de sombre le guette. Le choix du corbeau n’est pas exempt de sens car le corbeau est un oiseau carnivore, un charognard qui lui grugera chaque parcelle de lucidité qui lui reste pour le mener vers sa fatalité, la folie.(135mots)
Hector de Saint-Denys Garneau, né en 1912, mourût prématurément à l’âge de 31 ans. On dit qu’il souffrait de rhumatisme cardiaque. Il fait aussi référence à l’oiseau, symbole de liberté qui veut s’envoler, mais une cage le retient; la cage d’os. Cette cage est une prison qui se construit par une mort lente. Il écrit à la ligne 13 « c’est un oiseau tenu captif […] Voudrait-il s’envoler ». À la lecture de ce poème il décrit bien sa condition qui se détériore et que sa seule issue, celle qui libérera l’oiseau, est la mort. Pour évoquer sa fatalité , qui est proche, il écrit à la ligne 4 et 5, « L’oiseau dans sa cage d’os c’est la mort qui fait son nid » il mourra quelques années plus tard.(127 mots)
Antithèse
Pour ces 2 poètes la fatalité de la mort semble évidente. Par contre le chemin qui les mènera à leur fatalité est différente. Pour Hector Saint Denys- Garneau sa fatalité résultera d’une maladie cardiaque qui l’afflige malgré son jeune âge. Plusieurs passage de son poème, Cage d’oiseau, illustre bien son malaise. Il laisse croire à un certain espoir quand il fait référence à cet « oiseau qui voudrait s’envoler » et de ses « accalmies après