Emile ou de l'éducation livre iii
Sujet: L'éducation par les choses dans Le livre 3 d'Emile ou de l'éducation de Rousseau. Avant ses 12 ans, l'enfant n'est pas encore capable d'une intelligence abstraite mais entre l'âge de ses 12 et 15 ans son intelligence s'accroît et cela se voit par les progrès d'apprentissage. Rousseau se penche sur des disciplines qui favorisent l'épanouissement de l'imagination abstraite et le passage progressif à « la raison intellectuelle et humaine ». Ces leçons permettent donc à Emile d'atteindre les idées abstraite et par là la science et à la morale. La place pour l'éducation de la nature est faite pour l'apprentissage d'Emile. Le Gourveneur fait se succéder les leçons de choses. Après la géométrie, C'est une leçon sur l'astronomie et la géographie que Rousseau fait à Emile. Pour l'auteur ces deux disciplines sont les premiers guides de l'intelligence. L'éducateur s'arrête également sur les sciences physique. Les leçons de choses passent également par la cosmographie. Le gouverneur est tel un guide pour l'enfant qui l'oriente par ses questions mais l'élève acquière ses nouvelles connaissances seule par son expérience des choses et grâce à sa curiosité qui se développe.
La pédagogie de Rousseau est une éducation par les choses. Or le contraire des choses, ce sont les mots, et donc les livres. On découvre, parfois avec étonnement, une véritable campagne contre les livres; On note par exemple l’exclamation : « Je hais les livres! » qui ouvre une assez longue critique de ces derniers. Jean-Jacques hait les livres, entre autres, parce que, selon lui, ils ne nous apprennent rien. Au mieux, le savoir qu’on y trouve est sans fondement. Rousseau oppose, par exemple, son Émile à un enfant qui pourrait nommer toutes les capitales des pays d’Europe et même les placer sur une carte, mais qui ne saurait pas se retrouver dans son patelin. Il pourra toujours apprendre à lire une carte quand il aura visiter quelques grandes villes, avant cela les mappemondes