Emile zola l'assomoir
Émile Zola est un écrivain Français, né a Paris en 1840 et mort en 1902. Chef de l'école naturaliste, il voulut appliquer a la description des faits humains et sociaux la rigueur scientifique. Accordant une importance capitale aux déterminations matérielles des passions humaine, il entreprit une grande œuvre cyclique reposant sur son expérience vécue et sur une minutieuse enquête préalable, Les rougon-macquart histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire ( 1871-1893). Attiré par les théories socialistes, puis évoluant vers une vision messianique de l'avenir humain ( les quatre évangiles, 1899-1903), il prit violemment parti dans l'affaire Dreyfus ( J'accuse, 1898). Il est également auteur d'importants ouvrages de critique d'art et de critique littéraire ( le roman expérimental, 1880 ).
2) « Elle s’avachit encore » (L.1) est une métaphore initiale au passé simple, c'est le résumé de tout le texte, son corps, sa personnalité tout se dégrade comme un avachissement général. La cause de cet avachissement provient de l'alcoolisme de Coupeau, son mari, qui est devenu alcoolique après s'être fait mal, et depuis ce jour elle se laisse aller comme lui et décide de ne s'occuper de plus rien chez elle et qu'elle prendrait de plaisir la où elle en trouve. « Chacun des abandons croissants de la misère et de la paresse » (L.24), rappelle l'objectif de Zola décrire cet anéantissement total. Les verbes à l'imparfait comme « Manquait, devenait, voulait... » décrivent cet avachissement. Il y a une description, avec un champs lexical de la saleté, du manque d’hygiène : « ça pouvait bien rester par terre », « ne donnait plus un coup de balai que lorsque les ordures manquaient de la faire tomber », « l’épaisseur de la poussière », « assiettes sales », « guenilles dégoûtantes ». Mais aussi un champs lexical de la famine : « tout petit morceau de pain qu’elle rapportait sous son tablier », « les jours où elle dansait devant