Emile
Volonté de Rousseau de suivre la marche de la nature
Respecter la nature et la liberté de l’enfant
« Je prie les lecteurs de vouloir bien mettre à part mon beau style »
L’ouvrage est un recueil de formules et de Maximes « l’esprit de Rousseau »
« maîtres zélés, soyez simples, discrets, retenus »
Les paradoxes de Rousseau : hommes, soyez humains », « la domination même est servile », « laisser mûrir l’enfance dans les enfants »,«maitres, laissez les simagrées, soyez vertueux et bons », « les riches se consolent du mal qu’ils font aux pauvres, en les supposant assez stupide pour ne rien sentir »,« à 15 ans il ne savait pas s’il avait une âme… S’il apprend plutôt qu’il le faut, il court le risque de ne-le savoir jamais », « nous pouvons être hommes sans être savants », « elle est pauvre ; Émile est riche, tel le sait. Combien il a besoin de se faire estimer d’elle ; qu’elle mérite ne lui faut-il point pour effacer cette inégalité», « c’est toujours dans les capitales que le sang humain se vend à meilleur marché. »
Émile est entré dans le programme des écoles normales après une double castration : la profession de foi, le contrat social. L’ingratitude des états laïques à transformer une exigence de respect de la liberté des enfants et des hommes en un mot dévastateur, celui de neutralité
Distinguer le respect des besoins naturels de l’enfant (dont la liberté) de la satisfaction de ses désirs de ses caprices.
« L’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté»
Proscrire Les mots : obéir commander, devoir, obligations. Remplacer par : force, nécessité, impuissance, contrainte.
La vraie liberté est précisément de n’être soumis qu’aux lois de la nature
Aux adolescents de 15 ans : « faites-en vos égaux afin qu’ils le deviennent »
Au nourrisson : préparer de loin le règne de sa liberté
Préface
Une espèce d’ouvrages trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la