Emma bovary
Introduction :
Après 5 ans d’une rédaction douloureuse, Flaubert publie en 1857 Madame Bovary, roman inspiré de façon lointaine d’un fait divers qui s’est passé dans l’entourage de Flaubert mais ce n’est qu’un prétexte pour présenter sa vision personnelle de la société Sclérosée de la restauration, époque où se passe l’histoire. Flaubert utilise la technique du narrateur observateur pour décrire la campagne normande, ses petites villes et village et surtout ses habitants figés dans leur situation. Seul le personnage éponyme Emma va essayer de sortir de ce piège. Nous nous trouvons dans la première partie du chapitre 3 où l’officier de santé Charles Bovary rencontre Emma dans la maison de son père qui l’a soigné pour une jambe cassée. Les deux jeunes gens se retrouvent seuls et l’enjeu du passage est de montrer le décalage entre Charles et Emma. On pourra aussi déceler à travers le passage les signes prémonitoires de la faillite du couple.
Organisation du texte :
_L’entrée de Charles jusqu’à « cendres froides » dans le cadre spatio-temporel
_Découverte d’Emma (jusqu’à gouttes de sueur)
_ « Selon la mode » jusqu’à « froid du verre » : accueil d’Emma sort d’inversion des valeurs.
Nous avons la peinture des différentes attitudes des personnages qui en fait traduisent des psychologies différentes.
Passage de l’extérieur à l’intérieur qui rythme l’entrée progressive de Charles à la maison. Le passé simple marque une action brève mais surtout irrémédiable. On a à la fois dans la description, une notation réaliste mais cette notation réaliste est doublée d’une autre explication qui pourrait être le fait que Charles soit guidé par cette lumière pour voir Emma. La négation « n’aperçut point » est un présage. Notation réaliste « des mouches », « se noyant au fond ». Il remarque plus les mouches qu’Emma. Il y a une notation morbide, une atmosphère pesante, un mauvais signe