Empreintes digitales
La technique des "empreintes digitales" à été inventé par le criminologue croate Ivan Vucetic (1858 - 1925), l'extrémité de chaque doigt a un dessin unique, formé par des coussinets légérement gonflé et entrecoupé de lignes en relief: "les crêtes papillaires" espacées entre elles d'environs un millimètre. Quelques semaines après la fécondation, ces lignes adopte chez le foetus leur morphologie finale. La probabilité d'en trouver deux semblables selon les calculs de Francis Galton effectué en 1892 est infime: une chance sur 64 milliards même chez les vrais jumeaux.
En 1902 la police parisienne réalisait une première mondiale en démasquant un criminel au moyen de ses seules empreintes digitales: Henri-Léon Scheffer. Tout le monde pensait que le dossier demeurerait au stade enigme, pourtant sur le carreau d'une vitrine brisé, quatre marque de pouce qu' Alphonse Bertillon, chef du service de l'identité judiciaire, photographie et identifie comme étant celles d'un certain Henri-Léon Scheffer. C'était la premiere fois qu'un assassin est identifié, convaincu de meurtre et condamné à l'aide de ses empreintes: " les seuls dénonciateurs qui ne trompent ni ne mentent jamais".
Les empreintes digitales et l'informatique une vraie révolution.
Adopté par les polices du monde entier, les empreintes digitales sont une des clés de l'investigation criminelle. En france, les fiches qui dataient d'un siécle, ont été peu à peu informatisées grâce au FAED (Fichier automatique des Empreintes Digitales) mis en place en 1982 par le ministrère de l'intérieur.
Depuis 1990, ce ficher national est complétement opérationnel. Actuellement se sont à peu près un millions cinq cent empreintes qui y sont enregistrées, tous né aprés 1960 et ayant fait l'objet de poursuite pénales. A chaque ajout d'empreinte, l'ordinateur compare la trace à celle qu'il a en mémoire et affiche les résultats. En quelques minutes l'ordinateur compare la trace avec des milliers d'empreintes,