En attendant godot
Résumé de l'œuvre : Vladimir et Estragon sont tous les deux des vieillards et vagabonds. Ils attendent l'arrivée d'un certain Godot sur une route près d'un arbre. A deux reprises, ils rencontrent Pozzo et son knouk ou esclave Lucky. A la fin de chacun des actes un petit garçon messager de Godot vient voir Vladimir et Estragon pour leur dire que son maître n'arrivera pas. Les 2 actes sont étrangement ressemblant. La pièce repose alors sur des répétitions qui miment un temps cyclique ou presque rien ne se passe.
Interprétation : La première réplique de la pièce : Rien à faire est emblématique de la construction de l'ensemble de l'œuvre. En effet, pendant toute la pièce les personnages vont parler pour meubler l'attente sans agir. La parole perd alors son origine sacrée. L'identité de chaque personnage est vague. Le lecteur s'interroge et essaye d'en savoir plus sur chacun d'eux. Cependant il ne trouve que peu de réponses. Souvent le lecteur reste sur sa faim comme lorsque Vladimir refuse que Estragon le renseigne sur le rêve qu'il a fait. Ainsi le personnage Beckettien se trouve sur scène sans avoir de rôle. Finalement les réponses suggérées par le lecteur sur l'identité des personnages n'auront jamais de réponse. Il se questionne aussi sur ce Godot. Finalement il n'y a jamais de réelle réponse dans la pièce. L'une des tentatives d'explication récurrentes est que Godot serait le mélange du préfixe god qui signifie dieu et du suffixe français -ot. Cela donnerai une explication métaphysique à la pièce. Les deux personnages attendraient un dieu pour les sauver. Ce dieux seraient devenus indifférent aux prière d'Estragon et de Vladimir Cependant Beckett refuse cette interprétation : « Si j'avais voulu faire entendre cela, je l'aurais appelé Dieu, pas Godot ». Beckett explique ce nom par l'association de deux termes d'argot : godillot et godasse en rapport même avec