"En cas d'arret meme prolongé" raymond queneau
C’est en 1933 qu’il publie son premier roman, Le Chiendent, qu’il construisit selon ses dires comme une illustration littéraire du Discours de la méthode de René Descartes. Ce roman lui vaudra la reconnaissance de quelques amateurs qui lui décernent le premier prix des Deux-Magots de l'histoire. Suivront quatre romans d’inspiration autobiographique : Les Derniers Jours, Odile, Les Enfants du limon et Chêne et Chien, ce dernier entièrement écrit en vers. Il publie en 1967 le poème Courir les rues d’où est extrait notre texte « En cas d’arrêt même prolongé. »
Dans ce poème, un incident banal pour toutes personnes prenant le métro (une panne de métro) suscite des visions fantastiques angoissantes ; mais cet effroi est atténué par un humour qui détend l’atmosphère.
Dans ce poème nous pouvons voir un récit remplit d’humour d’une expérience banale ainsi que l’irruption du rêve dans une atmosphère angoissante.
Tout d’abord nous pouvons voir l’évocation d’un incident banal, (une panne de métro). Cet incident est précisé au premier et au dernier vers « le métro tombe en panne » (v.1), « le métro part » (v.27). Le fait que les personnes puissent voir les images sur les murs montre encore une fois que le métro est arrêté « les images sur les murs » (v.26). Nous pouvons constater que cette panne de métro est suivie d’une panne d’électricité « Les lumières s’éteignent ». Le titre de ce poème lui rappel les consignes de sécurité souvent précisé dans un métro. On remarque aussi grâce au fait qu’il n’y ai pas de nom propre ou de précision sur le moment que ce genre d’événement n’arrive pas qu’une seule fois, mais qu’il est fréquent. Raymond Queneau a écrit ce poème au présent