En mode biatch
Les photorécepteurs (comme l’œil) sont sensibles dans une certaine gamme spectrale. A à l’intérieur de cette gamme, ils ne sont pas sensibles de la même façon à toutes les longueurs d’onde. C’est ce que représente la sensibilité spectrale. On va voir ici comment on peut la mesurer, en utilisant un photorécepteur de référence, dont la sensibilité est supposée connue : • Matériel et réglages :
- Lampe à incandescence pour avoir accès à toutes les longueurs d’onde du spectre visible. - Verre anti-calorique pour protéger de la chaleur le matériel fragile (filtres interférentiels en particulier). - Condenseur pour faire converger la lumière de la lampe vers le photorécepteur ; on prendra soin de réaliser un faisceau bien homogène sur une surface un peu plus large que celle du photorécepteur utilisé - Filtres colorés. Se méfier des filtres colorés simples : ne les utiliser qu’après avoir vérifié leur spectre de transmission, car ils ont parfois des bandes passantes très larges, ou plusieurs bandes de transmission (en particulier dans le proche infrarouge). On utilisera donc de préférence des filtres interférentiels, que l’on choisira à large bande passante (∆λ ≈ 40 nm) pour avoir une puissance transmise mesurable. - Puissance-mètre Melles Griot à sonde thermique (donc insensible à la longueur d’onde) et étalonné (affichage en mW). Sert de photorécepteur de référence pour déterminer la puissance transmise par chaque filtre. - Photorécepteurs à étudier : - Cellule de Moll (détecteur thermique). Pensez à retirer le verre protecteur à l’entrée du capteur. Utilisez un voltmètre précis car ce capteur est peut sensible, donc le signal est faible (≈ mV). - Photodiode avec ampli intégré : montage tout fait délivrant une tension proportionnelle au courant inverse dans la photodiode. Choisir une amplification adaptée au signal (positions 0 à 4 du potentiomètre