En pièce détachés
Au début de la révolution tranquille, les femmes prennent de plus en plus de place dans la société. En effet, ce n’est plus les hommes qui font vivre la famille. Voilà sans doute ce qui guide Michel Tremblay dans En pièce détachés, une pièce de théâtre qui met en scène Thérèse, une femme victime de fatalité, qui est la seule salarier de la maison. Dans cette pièce, publiée en 1966, Thérèse peut être perçu comme une fille sans avenir en raison de son impuissance dans son destin. Elle peut aussi être vue comme une fille ayant énormément de potentiel qui lui permettrais d’influencer les autres pour avoir ce qu’elle désire le plus.
À première vue, dans En pièce détaché de Michel Tremblay, Thérèse est victime de fatalité puisqu’elle est impuissante vis-à-vis son destin. En effet, elle est incapable d’atteindre son idéal de travail. Elle s’est fait renvoyé du restaurant Nick's pour ensuite atterrir dans un petit bar sur la rue St-Laurent. Elle est prête à tout pour revenir chez Nick’s: «Pierrette [...] c’est icitte que chus t’heureuse!...» (p. ). Ce dialogue entre Thérèse et Pierrette montre que Thérèse veut revenir Chez Nick’s et qu’elle ne veut pu travailler au Coconut Inn. En raison des niaiseries qu’elle a fait dans le passer cher Nick’s, elle ne peut revenir travailler là. À ses yeux, c’est le seul emploi qui lui permettrait de rembourser toute les dettes qu’elle doit à Maurice. Bref, Thérèse n’arrive pas à atteindre ses désires, ce qui la rend impuissante par rapport à sa fatalité.
Toutefois, Thérèse n’est pas victime de la fatalité, car elle est capable de prendre des décisions et de manipuler les autres pour obtenir ce qu’elle veut. En effet, Thérèse marche sur la tête de tout le monde pour arriver à ses fins : « t’as marché sur la tête de toutes les filles […] pour avoir ma job! Au moins avoue-lé! » (p. ). Cette citation montre qu’elle est prête à tout pour obtenir l’emploi qu’elle désire. De plus, l’utilisation des points