Dans Dom Juan de Molière, dom Juan est un homme femmes, qui se comble dans des multiples aventures et des conquêtes passagères. Il fait espérer les femmes qu'il rencontre, avec de promesses impossibles jusqu'à ce qu'il atteigne sont but et puis rapidement se las et les quittes sans scrupules pour repartir vers de nouvelles aventures amoureuses. Ainsi Dom Juan désir continuellement, et ses objectifs et ses envies sont inlassablement renouvelés. Malgré cela, sa vie du séducteur n'est pas apprécié et un dilemme s'impose à lui : mourir ou arriver a se fixer avec une femme et vivre sainement. Pensant être intouchable, sa recherche perpétuelle du désir va lui porter préjudice et va finalement le mener à sa perte. Mais est-ce que le désir de dom Juan le rend malade ou justement le comble ? Car maladie est associé avec souffrance, elle peut être aussi bien physique que psychologique. Cette quête d'idéal et d'ascension vers l'absolue peut nous faire réfléchir et nous demander si le fait de désirer en vaut la peine, ou si c'est absolument vital. Ainsi nous pouvons nous demande si le désir coïncide avec souffrance, ou au contraire si le désir nous permet de nous maintenir dans un état de bien-être.

Le désir pourrait être source de maladie donc de souffrance. En effet les passions qu'il implique peut nous mener à notre propre perte. A l'instar de Dom Juan le désir peut maintenir l'homme dans un état de compulsion. Ainsi, une fois l'objet de notre désir acquis, la joie, le bonheur ou la satisfaction que l'on peut ressentir pour avoir posséder un instant l'objet de notre désir est éphémère. C'est de très courte durée, on s'empresse à trouver un autre objet de désir pour oublier le précédent. Ainsi nous essayons d'éviter et d'ignorer l'ennui et le désarroi dans lesquels nous sommes. Ainsi c'est cette souffrance qui pousse littéralement l'homme à désirer. Et on peut imaginer que le plus grand malheur pour l'homme se serait de n'avoir rien à désirer et de n'avoir aucun désir,