En quoi le meilleur des mondes d’aldous huxley est-il un avertissement sur les dérives possibles de la société moderne ?
Commençons donc par la génétique. Dans Le Meilleur des mondes, la génétique est totalement contrôlée, c’est l’ectogenèse. Lors de la « fabrication » d’un embryon, des « ouvriers spécialisés » sont capables, « grâce » à un système appelé bokanovsky, de lui créer une centaine de jumeaux qui lui seront identiques. De plus, les embryons sont programmés pour répondre aux besoins de la société selon des castes. Ainsi, ils sont rendus intelligents ou idiots selon les besoins économiques et démographiques. La société entière est régulée scientifiquement.
Comparons cela au monde dans lequel nous vivons. Dans notre monde, la génétique est un domaine en développement. Depuis peu, des clonages ont été effectués, même si, pour l’instant, seuls ceux concernant les animaux ont été rendus publics. Quant aux embryons, il existe déjà des tris permettant d’éviter certaines maladies mais aussi des tris secondaires comme par exemple le sexe du futur enfant. Nous nous apercevons que la génétique du monde d’aujourd’hui s’inspire de celle du Meilleur des mondes et pourrait peut-être s’en approcher de plus en plus. De la mère porteuse à l’utérus artificiel, encore combien de temps ?
Continuons par le principe de l’économie dans le meilleur des mondes. La société de ce roman d’Aldous Huxley est fondée sur