En quoi le poème correspondance de baudelaire est-il l'oeuvre d'un symboliste ?
903 mots
4 pages
Publié en 1857 et remanié en 1861, le recueil des Fleurs du la de Baudelaire trouve son unité dans la confession sincère de l'auteur de son mal, de ses espérances de ses défaillances et de sa déchéances. S'opposant aux poètes illustres, il se propose d'extraire la beauté du mal. Poète symboliste, Baudelaire est un poète symboliste ; ils s'opposent au mouvement réaliste et refusent que la poésie soit descriptive : il la veut au contraire musicale et suggestive. Il utilise le symbole afin d'accéder au monde des idées afin de montrer l'analogie universelle : tout se répond dans le monde terrestre, correspondant lui-même au monde des idées. Le poème correspondance de baudelaire est un poème symboliste : ce terme "correspondance" appartient par ailleurs au vocabulaire des mystiques comme le dit Baudelaire dans l'invitation au voyage :"Ne pourrais-tu pas te mire, comme parlent les mystiques, dans ta propre correspondances ?" En quoi le poème Correspondances est-il l'œuvre d'un symboliste ? Dans un premier temps, les deux quatrains du sonnet exposent la théorie des correspondances de Baudelaire tandis que dans un second temps les deux tercets l'illustrent.
Dans le premier quatrain, Baudelaire expose l'équilibre qui repose entre l'homme et la Nature. Ces deux termes sont placés à des endroits stratégiques du quatrain : l'un au début du premier vers et l'autre au début du troisième vers. La métaphore filée de la religion représentant ici le moyen de communication entre l'homme et le monde spirituel comparant la nature à "un temple" avec des "piliers" désigne en réalité le feuillage et les troncs d'une forêt. L'utilisation du champ lexical de la religion en tant que comparant permet à Baudelaire de dresser une première correspondance verticale entre le monde terrestre et le monde supérieur en créant un lien mystique entre la Nature et le divin. L'homme quant à lui est présenté comme Éphémère. Le verbe "passer" au vers 3 montre la fugacité de sa présence. Lors de sa