En quoi les années 1940 et 1950 ont-elles vu se développer un climat favorable à la décolonisation ?
En quoi les années 1940 et 1950 ont-elles vu se développer un climat favorable à la décolonisation ?
Questions page 199 :
Analyse des documents
1. Dans l’analyse des quatre premiers documents, il est possible de distinguer deux parties. Les trois premiers documents nous montrent l’effet de la guerre sur les Empires coloniaux eux mêmes.
Le premier document est une photographie datant de 1941. Elle nous montre des « Tirailleurs sénégalais partant grossir les troupes de la France libre ». Les colonies ont aidé les forces françaises à lutter contre l’ennemie, afin que la métropole a laquelle elles appartiennent soit libérée de cette guerre. En agissant ainsi, les colonisés on accomplie un devoir de citoyen. C’est a ce moment que les colonies prennent véritablement conscience de leur importance. Elles comprendront aussi que les métropoles ne sont pas infaillibles et qu’il est possible de leur tenir tête. Les colonies réclament donc leurs droits. C’est alors que commence une remise en question des puissances.
Le second document a été réalisé par Robert Merle, rapportant les souvenirs de la Seconde Guerre Mondiale du président Ben Bella. Dans ce document, on peut comprendre la haine du président. En effet, les colonies se sont battues aux côtés des métropoles afin de les libérer. Ces hommes colonisés se sont battus pour la démocratie, les droits et la liberté. Or paradoxalement, eux même n’ont pas le droit a tout cela. Ils ont lutté autant que les citoyens des Empires coloniaux, or ils gardent leur statut d’indigènes et de sous race. Toutefois, le président Ben Bella comprend que c’est le moment d’agir, car les Empires coloniaux ont montré qu’ils pouvaient être faible et que leur rôle avait été majeur dans cette guerre.
Le troisième document est un appel fait à Rabat le 11 janvier 1944. Cette revendication essai de rassembler les peuples colonisés, afin qu’ils comprennent tous que les Empires coloniaux sont faibles pour le moment. C’est donc