En quoi les idées morales que se forment les hommes témoignent-elles de leur liberté ?

2198 mots 9 pages
En quoi les idées morales que se forment les hommes témoignent-elles de leur liberté ?

[Introduction]
[Pourquoi cette question ?]
La plupart des hommes se croient libres et suffisamment maîtres de leurs actions, qu’ils sont pourvus d’une volonté propre par laquelle ils se déterminent eux-mêmes, et qu’ils ne sont pas simplement sujets à des puissances arbitraires ou à des mécanismes physico-chimiques, biologiques ou sociaux qui les dépasseraient. Mais dans certaines cultures, africaines et orientales surtout, on trouve une croyance en un implacable destin paralysant par avance toute initiative individuelle. Dans les nôtres, les sciences permettent toujours mieux de mettre en évidence les multiples déterminismes auxquels les hommes sont indéniablement soumis. Cela empêche-t-il les hommes de se former des idées morales, de bien et de mal, de juste et d’injuste, de mérite et de démérite, d’obligation ou de devoir, etc., lesquelles peuvent bien être relatives aux cultures, mais n’en sont pas moins universelles ?
[Position du problème]
Les croyances morales des hommes ne sont-elles au fond que des illusions collectivement partagées, ou bien toute moralité serait-elle inenvisageable sans la liberté ?
[Annonce du plan]
L’ordre de la moralité ne suppose-t-il pas la liberté du sujet ?
Mais le fatalisme comme le déterminisme, chacun à sa manière, ne viendraient-ils pas contester la liberté ?
En définitive, comment l’ordre de la moralité fournit-il aux hommes la certitude qu’ils sont bien libres ? [1ère partie] L’ordre de la moralité ne suppose-t-il pas la liberté du sujet ?
1) Tout homme est capable de juger de sa propre conduite et de celle d’autrui, ce qui suppose dans les deux cas la capacité de se déterminer soi-même d’après des valeurs admises. Comme le faisait remarquer Kant dans sa Critique de la raison pratique, la loi morale, et par suite la notion d’obligation ou de devoir ne peuvent s’imposer qu’à une volonté maîtresse d’elle-même : il serait inutile de dire «

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