En quoi peut-on dire que la sensibilité baroque est particulièrement à même de rendre compte de la sensibilité humaine ?
De nos jours, de nombreuses personnes s’intéressent à l’homme, à ses façons de réagir, à son comportement, à ses problèmes, ou encore à son statut. Elles peinent à trouver des réponses seules, c’est pourquoi elles sont mêmes prêtes à se payer les services de personnes qui sont formées pour répondre aux questions que leurs clients se posent. Cela montre bien le besoin de l’homme de se connaître. Pour cela, il existe aussi de nombreux courants philosophiques ou artistiques qui cherchent à expliquer l’homme, ces méthodes proviennent de tous les temps et du monde entier. Un de ces courants, un baroque, même si il ne cherche pas directement à décrire l’humain sous toutes ses coutures, mais il le fait de manière officieuse a existé en Europe de l’ouest, entre la fin du 16ème siècle et le milieu du 17ème. Il est donc normal de se poser la question afin de mieux comprendre ce courant littéraire et artistique : «En quoi peut-on dire que la sensibilité baroque est particulièrement à même de rendre compte de la sensibilité humaine ? » Cette question nous interpelle sur les caractéristiques du baroque qui sont à même de décrire l’homme. Quelles sont ces caractéristiques ? Que peuvent-elles apporter à l’homme ? Sont-elles vraies ?
Tout d’abord, une des principales caractéristiques baroques est la prédominance des apparences. À travers les âges, on a pu constater que le culte de soi a toujours été primordial pour l’homme, il a toujours établi un idéal de beauté et une façon d’être parfaite sur lesquels chacun devrait se baser, afin de juger le physique et la moralité de l’un de ses semblables. Cet idéal semble être pour de nombreuses personnes, un but ultime à atteindre. Les hommes peuvent donc modifier leur fort intérieur, leur essence même et faire voir ce qu’il désire cela est tellement bien réalisé qu’il ne pourra en être distingué uniquement par ce qu’ils laissent paraître. Par exemple, dans la comédie, l’illusion comique de Pierre Corneille, on