En quoi l'art de la parole est-il plus efficace que la violence
En quoi l'art de la parole est-il plus efficace que la violence ?
Cette question propose une comparaison entre deux manières de s'exprimer.
Dans ce cas pourquoi préfère-t-on faire usage de son éloquence, plutôt que de recourir à la violence ?
Ainsi, pour commencer nous développerons l'usage qui est fait de la parole, notamment en s'étalant sur l'envie de persuader autrui, et l'idée qu'elle serve de substitut aux cris et aux coups. Puis, en second lieu, nous démontrerons que la violence n'essaie pas de convaincre mais de contraindre et ce qu'est une solution brutale et non constructive.
La parole est une forme d'expression et l'art de la parole est une manière de convaincre. Les orateurs jouent avec l'éloquence dans les débats. Le but étant de persuader l'autre grâce à son discours. Par exemple, on peut citer le Dialogue sur l'éloquence entre Jean-Denis Bredin et Thierry Lévy. Aussi utilisé pour faire réagir un auditoire comme l'abbé Pierre dans son Appel du 1er Février 1954 ou des lecteurs dans le cas de la lettre à la jeunesse de Zola.
De plus, elle sert aussi de substitut aux cris et aux coups, selon Thierry Lévy " la vraie parole se situe là, quand il faut exprimer ce que l'on voudrait hurler, quand il faut défendre la cause que l'on voudrait saisir avec les poings et qu'on ne peut le faire". C'est aussi de cette manière que Diderot fait s'exprimer le vieillard dans le Supplément au voyage de Bougainville. Cependant, s'exprimer pour convaincre devient rapidement vain quand l'émotion déborde et annihile la pensée. Alors la violence devient le moyen d'expression qu'on ne peut réprimer et son usage peut contraindre et non convaincre.
Par exemple, comme le dit Carl Von Clausewitz "La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté". La violence n'est donc pas un moyen d'arriver à une entente commune mais uniquement d'imposer