En route pour le bac
~Comment égaler Baudelaire sans Baudelaire~
Ce n’est pas pour cette raison que je m’arrêterai maintenant au contraire parce que j’aime l’idée de mettre en avant les animaux dans la poésie. Grâce à eux ont peut facilement critiquer indirectement une catégorie sociale de notre société tout comme l’a fait Jean-Pierre Claris de FLORIAN dans ses fables. Ou même exposer au monde les défauts de l’Homme mais je trouvé ça déplacé de mettre un poème comparant l’Homme et l’animal ( je n’osais pas plutôt).
Alors voici donc une faune représentative de la merveilleuse diversité du monde animal. C’est vraiment un grand bonheur de rencontrer ces petits portraits drôles ou émouvants, que de surprendre au fil des pages une sauterelle qui saute, un chien qui devient ami, un hérisson qui ne manque pas de piquant, un chat qui donnent envie de caresses, un brochet qui voyage ou des pélicans qui mettent le ciel sens dessus dessous !
On dirait qu’ils bougent, qu’ils bondissent, qu’ils galopent. On les entend couiner, caqueter, rugir, coasser, babiller, chanter et respirer au fil des pages, grâce à la magie des sons et, surtout, grâce aux rythmes donné par les poètes qui savent, tour à tour, nous émerveiller, nous émouvoir, ou nous faire éclater de rire avec ses jeux de mots ou ses allitérations.
Observés,