Encyclopédie du 18ème siècle
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Page de titre du premier tome, paru en 1751
L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est une encyclopédie française, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Diderot et D’Alembert.
Il s’agit d’un ouvrage majeur du XVIIIe siècle. D’abord parce qu’elle est la première encyclopédie française. Ensuite, par la synthèse des connaissances du temps qu’elle contient, elle représente un travail rédactionnel et éditorial considérable pour l’époque. Enfin, au-delà des savoirs qu’elle compile, le travail qu’elle représente et les finalités dont la chargent ses auteurs deviennent un symbole de l’œuvre des Lumières, une arme politique et, à ce titre, l’objet de nombreux rapports de force entre les éditeurs, les rédacteurs, le pouvoir séculier ( définition : sens 1 : Qui appartient au domaine laïc et non a l’église. Sens 2 : relatif a un homme d’église qui n’appartient pas a un ordre religieux
Synonyme : profane) et ecclésiastique (définition : Sens 1 : Adjectif. relatif au clergé, a l’église
Sens 2 : Nom masculin. Membre du clergé.
Synonyme : abbé, pasteur, prêtre, religieux).
Le recensement et le dénombrement des contributions de la « société de gens de lettres » à l’origine de l’Encyclopédie fait l’objet d’un article distinct : Encyclopédistes.
Il est possible de consulter l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert sur la Toile, sur le site Analyse et traitement informatique de la langue française (ATILF).
L’aventure éditoriale
1743-1750 : l’origine du projet
À l’origine, l’Encyclopédie ne devait être que la traduction en français de la Cyclopædia d’Ephraïm Chambers (1728). La France ne possédait alors aucun ouvrage de ce genre, les métiers et les arts mécaniques étant tenus pour mineurs. La traduction avait été commandée par l’éditeur parisien André Le Breton en 1743 à John Mills, un